Un rappel d’ordre "historique" et "juridique" expliquant pour quelles excellentes raisons la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens
défendent courageusement (journées "ville morte" ,
manifestations pacifiques systématiquement interdites ou réprimées...) avec conviction et détermination, la Constitution du 18 février
2006... LEUR CONSTITUTION !, contre les sorciers, les "services" et
les crapuleux qui piétinent le peuple et s'efforcent de juguler une
constitution "fruit des efforts conjugués et consensuels de l'ensemble des
forces politiques et sociales de la Nation" et de la confisquer à leur
profit...
*
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En 1960, le Luabongo était régi une constitution écrite par les Noko.
Les textes constitutionnels édictés sous Seskoul (constitution du 24 juin
1967, instauration du parti unique et sa transformation en parti-Etat)
avaient pour objectif principal d’installer et de consolider la dictature.
La constitution promulguée en date du 18 février 2006 était l’œuvre
d'anciens belligérants (s'étant auto-amnistiés et auto-désignés "constituants") qui se sont réunis au sein d'un Parlement dit de
transition et ont entrepris de concrétiser les accords de Sun City.
Cette nouvelle constitution résultait d’un compromis politique obtenu à Sun City, en 2002.
Ses auteur la présentaient comme étant le"fruit des efforts conjugués et consensuels de l'ensemble des forces politiques et sociales de la Nation" (ainsi que déclaré par la Haute Hiérarchie dans son discours de promulgation du 18 février 2006) et visant expressément (dans l'esprit de ses auteurs, d'après l'exposé des motifs), à "mettre fin à la crise chronique de légitimité des institutions et de leurs animateurs depuis 1960".
La constitution de 2006 a néanmoins été rapidement considérée, pour la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens, comme la première constitution réellement nationale et démocratique du pays.
Approuvée par référendum les 18 et 19 décembre 2005, cette nouvelle constitution répondait, en effet, notamment, aux préoccupations suivantes qui étaient celles de tout un peuple ayant trop longtemps souffert du colonialisme, de la dictature et de la guerre :
Cette nouvelle constitution résultait d’un compromis politique obtenu à Sun City, en 2002.
Ses auteur la présentaient comme étant le"fruit des efforts conjugués et consensuels de l'ensemble des forces politiques et sociales de la Nation" (ainsi que déclaré par la Haute Hiérarchie dans son discours de promulgation du 18 février 2006) et visant expressément (dans l'esprit de ses auteurs, d'après l'exposé des motifs), à "mettre fin à la crise chronique de légitimité des institutions et de leurs animateurs depuis 1960".
La constitution de 2006 a néanmoins été rapidement considérée, pour la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens, comme la première constitution réellement nationale et démocratique du pays.
Approuvée par référendum les 18 et 19 décembre 2005, cette nouvelle constitution répondait, en effet, notamment, aux préoccupations suivantes qui étaient celles de tout un peuple ayant trop longtemps souffert du colonialisme, de la dictature et de la guerre :
- instaurer un Etat de droit,
- contrer toute tentative de dérive dictatoriale,
- assurer l'alternance démocratique...
- contrer toute tentative de dérive dictatoriale,
- assurer l'alternance démocratique...
et satisfaisait ainsi un certain nombre d'exigences posées par la
population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens.
Parmi les dispositions constitutionnelles répondant à ces préoccupations majeures, figuraient notamment une disposition (article 70) limitant à deux du nombre de mandats présidentiels et d'autres dispositions dont il était expressément précisé qu'elles ne pouvaient être soumises à révision.
La nouvelle loi fondamentale, en effet, prévoyait certes une procédure de révision mais, sur pied de l'article 220 de cette même constitution de 2006 (article 220 repris mot pour mot par la Haute Hiérarchie dans son discours du 18 février 2006 précité), "ne peut cependant remettre en cause la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical".
Parmi les dispositions constitutionnelles répondant à ces préoccupations majeures, figuraient notamment une disposition (article 70) limitant à deux du nombre de mandats présidentiels et d'autres dispositions dont il était expressément précisé qu'elles ne pouvaient être soumises à révision.
La nouvelle loi fondamentale, en effet, prévoyait certes une procédure de révision mais, sur pied de l'article 220 de cette même constitution de 2006 (article 220 repris mot pour mot par la Haute Hiérarchie dans son discours du 18 février 2006 précité), "ne peut cependant remettre en cause la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical".
DÉTOURNEMENT DE LA CONSTITUTION, DÉPOSSESSION DU PEUPLE DE SA
SOUVERAINETÉ ET ETABLISSEMENT D'UNE "DICTATURE CONSTITUTIONNELLE" = HAUTE TRAHISON
Que se passe-t-il à présent ?
Et pourquoi la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens défendent-ils aussi résolument leur Constitution ?
Il se passe que de nombreuses orientations du texte de la
Constitution de 2006 déplaisaient
considérablement à la Haute Hiérarchie et à la bande mafieuse dont il
s'était entouré, ceux-là même qui, aussitôt après la promulgation
de la nouvelle constitution, avaient fait main basse sur le Luabongo et ses
richesses:
- en s'appropriant les institutions de la République dès cette année 2006 avec le soutien actif et le concours financier des Noko et de l'UE (via l'incontournable Louis Michel, à l'époque Commissaire européen au développement) et de la prétendue Communauté internationale, attentive à faire prévaloir ses intérêts marchands... et par le biais d’élections bidouillées par les "services"
- et en réussissant à en conserver le contrôle en 2011 à la faveur d'élections tout aussi bidouillées par les "services" que les précédentes... et d’un premier « coup d’Etat constitutionnel » : la révision du 15 janvier 2011 introduisant le scrutin présidentiel à un tour.
Actuellement, à la veille de l'expiration du deuxième mandat de cette Haute Hiérarchie qui s'est fermement accrochée au pouvoir et refuse de le quitter, on assiste à :
- de nouvelles et innombrables tentatives de contournement de la Constitution ou de détournement de certaines de ses dispositions-clés, à savoir, particulièrement, celles qui avaient été mises en place pour garantir le caractère démocratique du Luabongo et assurer l’alternance démocratique et, particulièrement, la disposition de l'article 70 limitant le nombre et la durée des mandats présidentiels,
- et à l’accaparement par une bande mafieuse d’une souveraineté nationale (avec l'instauration d'un "parti-Etat de fait" tandis qu'une opposition croupion, habilement contingentée, neutralisée, manipulée, emprisonnée ou savamment compromise et "entretenue" comme une maîtresse ou un amant capricieux, est appelée à faire de la "figuration démocratique" au sein d'assemblées-théâtres ou de "dialogues" prétendument inclusifs servant, pour l'essentiel, à donner une apparence de légitimité ou une façade de respectabilité au pouvoir arbitraire et absolu de quelques-uns) qui n’appartient qu’au peuple : établissement d'une "dictature constitutionnelle" en détournant les institutions, la justice, les investissements publics, les médias et les télécommunications (internet et SMS compris) de leurs fonctions premières et en les mettant au service du pouvoir en place au détriment de l'ensemble de la population, confusion sciemment instituée entre les notions de souveraineté nationale et d'immunité de fonction de la Haute Hiérarchie et de sa bande mafieuse, pour tous les crimes et actes de brigandage dont ils se rendent coupables pendant l'exercice de leur "mandat" et verrouillage de l'accès au pouvoir (par la restriction de l'espace démocratique et de nombreux atteintes à la liberté d'expression et de communication et à d'autre libertés publiques garanties par la constitution en matière d'association, de réunion, de manifestation, de déplacement et autres actes de brigandage électoral, policier, sécuritaire, financier, judiciaire, etc) de façon à ce que la Haute Hiérarchie et la bande mafieuse dont il s'est entouré... Ysengrin, Ya Mwilan, Shabbo, Tshaku, M'Bweta (et, auparavant, La Malibran, "soeur" d'un très puissant conseiller occulte du Haut-Hiérarque décédé dans un crash aérien), le général*** et autres sorciers et crapuleux chargés des basses besognes !, n'aient jamais à répondre, devant le souverain primaire, de leurs prédations, de leurs tromperies, de leurs forfaits... et, surtout, de leur profond dédain de la "masse" et de leur désinvolture vis-à-vis d'un peuple dont ils ne se soucient absolument pas de servir les intérêts collectifs : indifférence aux problèmes des "gens de tous les jours", méconnaissance des aspirations profondes du peuple (paysans, creuseurs, ouvriers et techniciens, artisans, étudiants, fonctionnaires, enseignants, employés et cadres d'entreprises, petits commerçants, maraîchères, vendeurs sur la voie publique, commissionnaires, chômeurs ou retraités) et de ses attentes légitimes.
On comprend mieux dès lors pourquoi la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens sont déterminés à défendre LEUR CONSTITUTION en ce qu'elle est garante de leurs droits et porteuse de leurs espérances après des dizaines et des dizaines d'années d'occupation coloniale, de dictature et de guerre
A ce propos, la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens rappellent (partageant ainsi l'avis juridique formulé, peu de temps avant sa mort, par feu Pierre Akele Adau, spécialiste du droit pénal) que les violations délibérées de la Constitution, les violations graves et caractérisées des libertés publiques et droits de l'homme garantis par la Constitution, le refus de donner leur plein effet à certaines dispositions de la Constitution, les « coups d’État constitutionnels » et l'établissement d'une "dictature constitutionnelle" résultant de l'ensemble de ces actes de brigandage juridique, judiciaire et sécuritaire sont constitutifs de l'infraction de haute trahison
(voir particulièrement, à ce sujet, à l'article 165, alinéa 1 de la Constitution promulguée en date du 18 février 2006).
** A propos du slogan "Constitution ewumela !" lancé par le professeur André Mbata, cliquez notamment sur: http://desc-wondo.org/fr/les-juristes-et-scientifiques-congolais-plaident-pour-le-respect-de-la-constitution-ewumela/
- en s'appropriant les institutions de la République dès cette année 2006 avec le soutien actif et le concours financier des Noko et de l'UE (via l'incontournable Louis Michel, à l'époque Commissaire européen au développement) et de la prétendue Communauté internationale, attentive à faire prévaloir ses intérêts marchands... et par le biais d’élections bidouillées par les "services"
- et en réussissant à en conserver le contrôle en 2011 à la faveur d'élections tout aussi bidouillées par les "services" que les précédentes... et d’un premier « coup d’Etat constitutionnel » : la révision du 15 janvier 2011 introduisant le scrutin présidentiel à un tour.
Actuellement, à la veille de l'expiration du deuxième mandat de cette Haute Hiérarchie qui s'est fermement accrochée au pouvoir et refuse de le quitter, on assiste à :
- de nouvelles et innombrables tentatives de contournement de la Constitution ou de détournement de certaines de ses dispositions-clés, à savoir, particulièrement, celles qui avaient été mises en place pour garantir le caractère démocratique du Luabongo et assurer l’alternance démocratique et, particulièrement, la disposition de l'article 70 limitant le nombre et la durée des mandats présidentiels,
- et à l’accaparement par une bande mafieuse d’une souveraineté nationale (avec l'instauration d'un "parti-Etat de fait" tandis qu'une opposition croupion, habilement contingentée, neutralisée, manipulée, emprisonnée ou savamment compromise et "entretenue" comme une maîtresse ou un amant capricieux, est appelée à faire de la "figuration démocratique" au sein d'assemblées-théâtres ou de "dialogues" prétendument inclusifs servant, pour l'essentiel, à donner une apparence de légitimité ou une façade de respectabilité au pouvoir arbitraire et absolu de quelques-uns) qui n’appartient qu’au peuple : établissement d'une "dictature constitutionnelle" en détournant les institutions, la justice, les investissements publics, les médias et les télécommunications (internet et SMS compris) de leurs fonctions premières et en les mettant au service du pouvoir en place au détriment de l'ensemble de la population, confusion sciemment instituée entre les notions de souveraineté nationale et d'immunité de fonction de la Haute Hiérarchie et de sa bande mafieuse, pour tous les crimes et actes de brigandage dont ils se rendent coupables pendant l'exercice de leur "mandat" et verrouillage de l'accès au pouvoir (par la restriction de l'espace démocratique et de nombreux atteintes à la liberté d'expression et de communication et à d'autre libertés publiques garanties par la constitution en matière d'association, de réunion, de manifestation, de déplacement et autres actes de brigandage électoral, policier, sécuritaire, financier, judiciaire, etc) de façon à ce que la Haute Hiérarchie et la bande mafieuse dont il s'est entouré... Ysengrin, Ya Mwilan, Shabbo, Tshaku, M'Bweta (et, auparavant, La Malibran, "soeur" d'un très puissant conseiller occulte du Haut-Hiérarque décédé dans un crash aérien), le général*** et autres sorciers et crapuleux chargés des basses besognes !, n'aient jamais à répondre, devant le souverain primaire, de leurs prédations, de leurs tromperies, de leurs forfaits... et, surtout, de leur profond dédain de la "masse" et de leur désinvolture vis-à-vis d'un peuple dont ils ne se soucient absolument pas de servir les intérêts collectifs : indifférence aux problèmes des "gens de tous les jours", méconnaissance des aspirations profondes du peuple (paysans, creuseurs, ouvriers et techniciens, artisans, étudiants, fonctionnaires, enseignants, employés et cadres d'entreprises, petits commerçants, maraîchères, vendeurs sur la voie publique, commissionnaires, chômeurs ou retraités) et de ses attentes légitimes.
On comprend mieux dès lors pourquoi la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens sont déterminés à défendre LEUR CONSTITUTION en ce qu'elle est garante de leurs droits et porteuse de leurs espérances après des dizaines et des dizaines d'années d'occupation coloniale, de dictature et de guerre
A ce propos, la population conscientisée du Luabongo et ses activistes citoyens rappellent (partageant ainsi l'avis juridique formulé, peu de temps avant sa mort, par feu Pierre Akele Adau, spécialiste du droit pénal) que les violations délibérées de la Constitution, les violations graves et caractérisées des libertés publiques et droits de l'homme garantis par la Constitution, le refus de donner leur plein effet à certaines dispositions de la Constitution, les « coups d’État constitutionnels » et l'établissement d'une "dictature constitutionnelle" résultant de l'ensemble de ces actes de brigandage juridique, judiciaire et sécuritaire sont constitutifs de l'infraction de haute trahison
(voir particulièrement, à ce sujet, à l'article 165, alinéa 1 de la Constitution promulguée en date du 18 février 2006).
** A propos du slogan "Constitution ewumela !" lancé par le professeur André Mbata, cliquez notamment sur: http://desc-wondo.org/fr/les-juristes-et-scientifiques-congolais-plaident-pour-le-respect-de-la-constitution-ewumela/
Ndlr : Vous êtes
perdu(e)s ?
Et vous
vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une
table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des
différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et
crapuleux » ?
Problème
ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/
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